INTRIGUE [Peter/Evèlyna/Elizabeth/Marina]

RAPPEL DE L'INTRIGUE

Encore un avis de tempête annoncé sur l’île de l’Espoir. Les bulletins météo prévoient des vents à 200 kilomètres, une mer déchaînée et des inondations sans précédents. Les climatologues et les météorologues sont des plus pessimistes. Il faut faire évacuer l’île de toute urgence.
C’est une solution sage, mais un homme refuse de s’y plier. Le maire. Il rétorque que des dizaines de fois, des tempêtes ont été prévues et qu’elles n’avaient été en fait que de grosses averses. Pourquoi cette tempête là serait-elle vraiment une tempête?
L’homme préfère se voiler la face en affirmant que d’une part, il ne faut pas céder à la panique et que d’autre part, faire évacuer l’île pendant plusieurs jours stopperait son économie, ce qui constituerait un gouffre financier trop important selon lui.
Les scientifiques sont priés de garder le silence. Les graphiques, les images satellites et toutes les autres preuves de la catastrophe imminente sont placés en lieu sûr afin que la population ne soit pas informée.
Alors la vie suit son cours. Les seules précautions que suggère la météo de la veille sont de ne pas se baigner et de sortir bien couvert dans les alentours de 15h00, heure à laquelle une petite pluie devrait tomber, accompagnée d’un léger vent.
Les habitants ne changent rien à leurs habitudes. Certains vont faire une séance de shopping au centre commercial, d’autres flânent dans les rues piétonnes, quelques uns sirotent des cocktails sur le pont supérieur du paquebot.
15h17: Le soleil brille, tout est paisible. Puis soudain, des cris d’oiseaux. Des centaines de volatiles jaillissent de l’autre coté de l’île, derrière les grandes collines. Ils quittent l’île. Mais pourquoi? Ceux qui se posent cette question auront vite leur réponse. Du coté d’où venait les oiseaux, arrivent d’énormes nuages noirs qui envahissent le ciel et qui sont poussés par des vents si violents que les portes claquent, les fenêtres ouvertes se brisent.
En quelques minutes, les mètres d’eau s’accumulent dans les rues étroites. Toutes les lignes sont coupées, les secours, sur le continent, ne peuvent être prévenus. En mer, les plus petits bateaux sont happés par les rouleaux que forment les vagues. Les plus gros résistent tant bien que mal. Les insulaires qui peuvent se réfugient dans les étages supérieurs. Malheureusement, un abri ou un radeau de fortune n’est pas toujours accessible. Alors ceux qui savent nager peuvent tenter de lutter contre le courant. Les autres se noient.
Où qu’ils soient, quoi qu’ils fassent, les habitants de l’île de l’Espoir sont pris au piège.

REGLES DE POSTS

( A vous de choisir qui débutera le sujet )

Règle 2: Ceux qui ont déjà testé les sujets à plus de deux personnes vont comprendre le pourquoi de cette règle sans laquelle on court à la cata’ et à la confusion la plus totale.
Lorsqu’une personne postera, celle qui aura envie de répondre enverra d’abord « je réponds ». Comme ça, les autres n’entameront pas de réponse. Parce que franchement, écrire 30 lignes et se rendre compte que quelqu’un d’autre a répondu plus vite et que le post qu’on vient de rédiger ne concorde plus avec le fil du sujet, c’est assez agaçant.

Je donne un exemple pour ceux qui n’ont pas bien compris.

Brooke: [ Ecrit son RP ]

Mark qui a envie de répondre: [ Ecrit « Je réponds » ] , [ Edite son RP et l’écrit ]

Sam: [ Ecrit « Je réponds » ] , [ Edite son RP et l’écrit ]

Brooke: [Vois le message de Sam et se dit « j’attends qu’il réponde ; ensuite je répondrai ]

( Je vous passe le moment où Brooke se dit qu’elle irait bien manger du chocolat ! )

Règle 3: L’intrigue a été mise en place avec des détails importants. Les lignes sont coupées (donc pas de téléphone), les gens sont bloqués dans un endroit. Ce qui veut dire qu’il faut jouer le jeu. Vous NE pouvez PAS sortir de là où vous êtes et trouver une solution pour sauver tous les habitants de l’île. Construire un hélicoptère avec du fil, un couteau suisse et une planche à repasser, il n’y a que Mike Gyver qui sait le faire!

Règle 4: Un sujet à plusieurs signifie de suivre régulièrement le sujet pour ne pas le bloquer. Respectez les autres membres.

MEMBRES DE CE GROUPE

Groupe 1 : Le plazza Art
Les personnes qui se retrouveront dans l'hôtel était tout simplement dans la rue et ont cherché un abris le plus vite possible et se sont donc retrouvés dans l'hôtel ou y était déjà pour une raison X.

- Peter Turman
- Evèlyna Lens
- Elizabeth Smith
- Marina Lopez

A VOS CLAVIERS!

Un nouvel avis de tempête... On aurait dit que ça n'allait pas s'arrêter! C'était l'énième de la semaine! Et les plaintes des touristes qui voulaient faire des croisières autour de l'île augmentaient de jour en jour. Dernièrement Evy' avait plus l'impression d'être guide touristique terrestre... Heureusement qu'elle connaissait l'île par coeur, sinon elle se sentirait bien perdue entourée de cette foule d'étrangers très critiques.
Bref.
Aujourd'hui elle s'était réveillée tôt pour aller travailler, le ciel ne donnait pas de signes du tempête imminente, le soleil brillait, Evy' trouvait vraiment ridicule d'avoir annulé les cinq croisières prévues pour la journée.
La jeune femme sortit de la salle de bain, douchée et habillée d'un tee-shirt des Sex Pistols et d'un jean slim rouge, elle descendit à l'étage et se dirigea vers la cuisine pour préparer sa dose de caféine qui lui ferait tenir la matinée. Elle ne mangea pas grand-chose si ce ne fut qu'un gateau intégral 0%.
Avant de partir elle vêtit un gilet puis pris un manteau au cas où, bien que cela lui semble inutile. Tandis qu'elle ouvrait la porte son portable sonna, c'était Clara, Evy' se moqua d'elle en lui demandant ce qu'elle faisait réveillée à cette heure-ci. Elle était plutôt du genre grasse matinée. Evy' du raccrocher parce qu'elle devait prendre sa moto.

Arrivée enfin au port elle garra sa moto juste en face de l'office de tourisme et y pénétra, ses collègues étaient réunis, ils la regardèrent d'un air étonné. Regard qu'elle leur rendit presto. Ils ne se firent pas attendre et lui expliquèrent qu'ils avaient annulé toute sorte de sortie et qu'ils avaient la journée libre, au début elle cru à une blague collective mais ils lui assurèrent tous que c'était vrai, et elle n'insista pas.

Elle alla prendre un café avec le gérant de l'office de toursime, qui était un grand ami de la jeune femme. Lorsqu'ils finirent de parler il était 11h, Evy' décida de partir faire un tour en ville, elle alla voir Mark au Cabinet d'Avocats, et ils parlèrent jusqu'à ce qu'un client arrive...
La jeune femme alla prendre un café au Cactus histoire d'y retrouver Clara... C'était vraiment impressionant de voir comment elle travaillait alors que quelques mois auparavant mademoiselle Greez était l'une des plus grosses loques qu'elle ait connu.
Elle marcha sans savoir trop où aller et elle passa en face du Petit Paradis la jeune femme ne put s'empècher de penser à Mandy... Si elle savait comment elle lui manquait.
Evy' leva les yeux au ciel et instinctivement elle sourit, la jeune femme n'était pas arrivée à supérer entièrement cette mort, mais elle savait que Many n'aurait jamais désiré qu'elle soit triste pour toujours... Biensûr elle ne l'oublierait jamais.
Jamais, jamais, jamais.

La jeune femme s'arrêta dans un supermarché et y acheta deux carrottes et une pomme qui lui suffiraient largement à tenir l'après-midi.
Elle s'arrêta dans un parc pour manger le tout et fixa longtemps un petit groupe d'enfants qui jouaient au loup. Elle soupira.
La jeune femme aimait la liberté, mais parfois elle rêvait d'avoir un enfant et un homme dont elle serait folle amoureuse. Du caca! Ces histoires n'existaient que dans les contes de fées!

Soudain des cris d'oiseaux éveillèrent ses sens endormis, elle sursauta et vis tous les oiseaux qui étaient accrochés au braches des arbres du parc quitter les lieux à une allure impressionante. Evy' se retourna, de l'autre côté de la colline jaillirent des centaines d'oiseaux.
La jeune femme eut un très mauvais pressentiment. Les fenêtres et les portes ouvertes des commerces commençaient à claquer, elle cria à certaines personnes d'aller à l'abris. Puis elle pris sa moto et se dirigea vers le port, le paysage qui s'offrait à ses yeux était totalement paralysant. Elle apperçut le gérant de l'Office de toursime qui se tenait face à ses bateaux d'un air choqué.
Elle lui cria d'aller se réfugier, mais celui-ci ne l'entendait pas. Evy' s'approcha de lui d'un pas rapide et le tira par le bras, sa femme était non loin de là, celle-ci la rassura, ils n'habitaient pas loin de l'Office.
La jeune femme essaya de contacter Mark, Clara ou même Nathan pour comprendre ce qu'il se passait. Mais les lignes étaient coupées.
Que se passait-il?

Sentant le danger imminent elle pénétra dans l'endroit le plus proche... Le Plaza Art.
Une multitude y était déjà aglutinée ils avaient l'air complètement téthanisés. Elle s'assit par terre et attendit que quelqu'un vienne leur donner une quelconque information sur ce qui se passait.

Invité

Max avait passé une nuit horrible, ses rêves avaient tournés aux cauchemars et du coup, il s’était passé de sommeil.
Enfin à 6h00, il décida de se prendre en main, après tout rester dans le fauteuil ne l’aiderais pas à se remettre sur pieds.
Le jeune homme se dirigea alors vers la salle de bain et se dévêtit pour entrer sous la douche.
Dehors, des rayons de soleil frappaient sur la vitre et Max fut heureux de savoir qu’une belle journée s’annonçait.
Il sortit donc et attrapa un peignoir qu’il enfila tout en se dirigeant vers le téléphone, chaque mardi, il appelait sa chère mamy pour prendre de ses nouvelles.
Et aujourd’hui, elle était particulièrement de bonne humeur, sa joie et son enthousiasme faisaient plaisir à entendre.
Déjà midi approcha et le photographe se leva pour aller se prendre une tenue.
Il opte cette fois pour une jeans et un t-shirt simple, peut être une paire de lunettes ?
C’est donc ainsi dans cette tenue qu’il décida de prendre l’air, pour voir un peu le beau temps qu’il faisait à l’extérieur.
Et comme il avait vu dans sa douche, le soleil brillait non pas très fort mais tout de même un peu.
De ces temps-ci, le travail du jeune homme lui avait prit beaucoup de son temps libre et donc il avait délaissé sa famille et ses amis.
Pour rattraper le coup, aujourd’hui il irait voir ses parents, voilà la décision était prise !
Max mit donc en pratique ses pensées et se dirigea en voiture vers la maison de ses « créateurs ».
Les pauvres !Ils n’étaient pas très vieux mais pas non plus très jeunes et rester chez eux 24/24 devaient les ennuyer à mourir.
Sa petite maman le vit très vite et s’empressa de venir le saluer d’une grosse étreinte prolongée.

-Aujourd’hui je vous emmène au restaurant !

Monsieur Peterson un peu râleur tenta de refuser mais Madame Peterson s’empressa de le remettre à sa place.
Donc le lendemain, Max et sa petite famille iraient dîner au restau’ ensemble.
Il passa donc une petite partie de la matinée chez ses parents pour leur tenir compagnie.
Le chat, Misty, qu’ils avaient adopté il y a peu était toujours aussi joueur.
Enfin voilà maintenant qu’il était passé 13h, il était temps de partir, un dernier câlin à sa tendre mère et il repasserait demain.
Une petite balade s’imposa alors, de toute façon, il n’avait pas l’envie de retrouver son petit chez lui.
Perdant le plus de temps possible, Max passa dans la rue piétonne puis entra dans diverses boutiques, …
Et vers 16h tout commença, le jeune homme était à ce moment là dans un parc et il vit des tonnes d’oiseaux débouler de nul part et filer tel des flèches droit devant.
Un peu surpris de cette attitude plus que bizarre, il tourna la tête et constata qu’ils n’avaient pas vraiment tord de fuir à grands battements d’ailes.
De gros nuages gris approchaient à une vitesse impressionnante.
La porte du magasin le plus proche se referma dans un fracas horrible et le grand carreau du H&m explosa laissant tomber des millions de petits morceaux de verres sur les passants apeurés qui se mirent à hurler.
Max un peu perdu dans tout ce fracas et tout ces hurlements, n’échappa pas à la foule en délire qui avançait vers les endroits les mieux pour s’abriter.
Il fut donc emporté par les autres personnes dans un hôtel qui ne lui était pas inconnu, un endroit il avait photographié plusieurs personnes.
Mais ici, les gens étaient tellement frustrés qu’ils ne pensaient qu’à leur petite personne.
L’homme assez volumineux qui était devant le photographe était complètement paniqué et ne perdait pas une occasion de se retourner faisant ainsi reculer Max.

- Merde ! Aïe ! Mais aïe ! Que fais-tu ?

Le gros bonhomme peureux avait reculé d’un grand pas et de ce fait avait forcé le jeune homme à reculer.
Sans le vouloir, son pied heurta quelque chose et il s’étala de tout son long.
Ce quelque chose en question était le genoux d’une jeune femme blonde et qui semblait sympathique :

-Excusez moi je… Tu ne serais pas la fille que j’ai rencontré l’autre jour à cette soirée ?

Et oui ! Evèlyna encore une fois dit donc l’île était plus petite qu’il n’aurait peut le croire !
Alors qu’elle allait répondre un gros coup de vent souffla et des hurlements de surprise retentirent.
Max soupira, rhalala à dire que cette journée avait bien commencé !

Tout ce mouvement. Tous ces cris.
Ces personnes qui semblaient complètement perdues, effrayées...
Et combien étaient tombées dans le piège de la plage? Combien avaient réussis à se sauver...
Elle avait eu une tante qui s'était spécialisée en catastrophes naturelles et elle lui avais souvent fait une leçon... À présent elle commençait à comprendre, au fur et à mesure qu'elle lançait des regards au ciel à travers de la grande fenêtre vitrée qui se trouvait sur l'un des murs du Plaza, qu'il s'agissait bel et bien d'une catastrophe naturelle.
À plusieures reprises elle se leva pour venir en aide à quelques enfants qui semblaient eux aussi perdus. Heureusement, l'hôtel n'était pas encore plein à craquer et retrouver les parents n'était pas une affaire trop difficile.

Elle repris sa place, par terre, non loin de l'entrée... Et soudain une nouvelle vague de personnes pénétrèrent dans le Plaza.
Et ce fut à ce moment là qu'elle se fit marcher dessus par quelques personnes qu'elle repoussa le moins violemment possible. Elle comprennait qu'ils étaient effrayés et qu'ils n'avaient pas fait exprès.
Tandis qu'elle portait son regard à tous ces nouveaux arrivants elle fut surprise par un jeune homme qui s'étala complètement à ses côtés.

Evy' se précipita sur lui pour voir si il allait bien.
En voyant de qui il s'agissait, elle ne répondit pas à sa question et serra le jeune homme dans ses bras le plus fort qu'elle put.
Elle ne le connaissait pas vraiment. Juste une rencontre d'un soir. Mais, le fait d'avoir vu enfin quelqu'un qu'elle connaissait l'apaisa énormément.
Ce ne fut qu'après avoir réalisé que son geste avait peut-être été trop déplacé qu'elle se recula en rougissant.

- Je suis vraiment désolée... Vous allez bien?

Invité

Max resta un peu étonné de l’acte de miss Lens mais après tout la panique poussait à faire des choses étranges.
Un petit sourire se dessina alors sur ses lèvres et il aida la jeune femme à se relever.

-Je vais très bien merci de t'inquiéter de mon sort et toi ?

L’hôtel était quand même bien surpeuplé par les tonnes de personnes qui paniquées faisaient un peu n’importe quoi.
Le gérant ne cessait d’hurler car ses beaux vases tombaient au sol comme si ce n’était que de vulgaires jouets de plastiques.
Les nuages noirs semblaient gros et interminables, plus aucun oiseaux dans la ville, le vent était très froid et soufflait assez fort.
Le photographe jeta un œil au ciel, à première vue les rayons de soleil ne daignaient venir les sauver.
Bizarrement, les vieilles personnes restaient assises tranquillement dans les fauteuils et ne semblaient même pas paniquer deux secondes au contraire ! Elles buvaient à leur aise tout en discutant de la pluie et du beau temps.
Les plus paniqués étaient les adolescents et surtout les adultes, on pouvait lire sur leurs visages comme dans un livre : Probablement que la dame en tailleur à côté de Max était partie au travail et qu’elle avait laissée sa famille à la maison.
Maintenant elle était rongée de remords et de culpabilité.
Après tout, le jeune homme aussi était déboussolé !Et ses parents ? Chez eux seuls ? Qu’allaient-ils faire face à ça ?
Deux ou trois petites questions trottaient dans la tête de Max mais il se força à reprendre ses esprits car Evy semblait inquiète, elle aussi.

-Dit moi Evèlyna, tu venais faire quoi ici ?

Cette question était complètement idiote et puis franchement hors contexte, mais il avait posé cette question là pour détendre un peu l’atmosphère qui régnait sur les lieux.
Tandis que la jeune femme allait répondre, un nouveau coup de vent souffla et brisa deux autres carreaux.
La foule prit peur et tout le monde se retourna pour s’engouffrer dans les escaliers, Evèlyna et Max furent brutalement emportés par cette masse de personnes.
Tout l’hôtel au complet était affolé et les gens présent s’engouffraient partout, dans les placards à balai, dans les caves, dans les chambres !
De leur côté, les deux jeunes gens étaient un peu contraint d’avancer car dans le cas contraire, ils se feraient piétiner par les autres qui les suivaient.
Une fois au deuxième étage, Max ouvrit une porte et attrapa Evy par le poignet, un petit sourire en coin.
En voyant son regard interrogateur il ajouta :

-Comme je te l’ai dit l’autre soir je suis photographe et j’ai déjà été contraint de louer une chambre ici !

La chambre en question était très belle, toute propre et colorée de blanc et de rouge.
Des fleurs étaient posées par-ci par-là et des tableaux de diverses choses trônaient aux murs.
Par chance pour eux, le volet de la fenêtre était tiré et donc il régnait dans la pièce une température potable.
C’était très soudain et Max fut un peu gêné, on n’invite pas une fille dans une chambre au deuxième rendez-vous surtout si on a nullement l’intention de passer à l’acte.
Mais bon comme aujourd’hui n’était pas un jour ordinaire, ils furent un peu aux pieds du mur.

-Je suis désolé… Je …

Dans la salle de bain, la fenêtre ne possédait pas de volet et le verre s’était brisé, la porte semblait résistante mais peut être valait-il mieux mettre quelque chose devant ?
En tout cas pour l’instant rien ne pressait et Max espérait fortement qu’Evy ne soit pas mal à l’aise vis à vis de l’endroit où ils se trouvaient tout les deux.

En voyant toutes ses personnes complètement affollées elle devait avouer qu'elle avait été prise d'une énorme panique.
Le fait d'avoir vu Max l'avait entièrement apaisée, juste parce que c'était quelque qui lui était familier et elle ne serait plus seule à affronter la peur... Elle qui normalement se retenait de montrer ses sentiments. Bon, elle n'y pensait plus, à présent elle se sentait plus en sécurité. Le fait de pouvoir avoir quelqu'un avec qui parler lui ferait oublier cette peur.
Elle le remercia de l'avoir aidé à se relever et répondit.

- Ça va... C'est une véritable folie... Je n'ai jamais vu ça. Ajouta-t-elle en regardant toute cette masse de personnes agglutinées les unes contre les autres.

Pourquoi ils n'avaient pas été informés de ce qui se passait? Les météorologues avaient au moins dû remarquer qu'il y avait quelque chose qui clochait, des nuages aussi grands ne pouvaient pas être cachés facilement...
Pourquoi avaient-ils décidé de garder ce secret qui risquait de tuer tellement de personnes?
Non, vraiment elle ne comprennait pas à quoi ils pensaient.
Que prétendaient-ils?

Toutes ces questions lui donnaient un grand mal de tête. Et le fait qu'elle ne puisse répondre à aucune d'entre elles ne faisait que renforcer cette douleur.
Max la tira de ses pensées en lui demandant ce qu'elle venait faire ici. Evy' leva un sourcil d'un air surpris, elle ne s'attendait vraiment pas à cette question.
Les trois quarts des personnes qui se trouvaient dans l'hôtel devaient y être pour se mettre à l'abris.

- Et bien... Disons que dehors il faisait un peu froid alors j'ai décidé de venir me réchauffer ici. Répondit-elle d'un ton sarcastique.

Elle allait lui retourner la question quand la foule fut prise de panique à cause d'un nouveau coup de vent qui eut pour conséquence de briser deux carreaux.
Le mouvement repris, et Evy' et Max furent entraînés avec la foule elle ne lacha pas le jeune homme du regard pour ne pas le perdre de vue. Elle ne voulait pas rester toute seule.
Quelques personnes rentraient dans leurs chambres respectives, tandis que celles qui n'en avaient pas continuaient leur chemin dans les couloirs et les escaliers.
Tandis qu'elle regardait une femme qui prennait sa fille dans ses bras elle fut tirée sur le côté et se retrouva dans une chambre d'hôtel.

Evèlyna lança un regard interrogateur au jeune homme. La réponse ne se fit pas attendre. Elle hocha la tête et s'assit sur le lit.
C'était une situation quelque peu étrange, Max l'avait entraîné dans sa chambre avec une telle brutalité et elle venait de réaliser à quel point c'était gênant.
Lorsque le vent brisa la fenêtre de la salle de bain Evy' sursauta et s'empressa d'aider Max à placer une commode en face de la porte.

- C'est un truc de malades... Répéta-t-elle d'un air ébahi.

[Si y'a des choses qui n'ont pas de sens c'est parce que ma soeur ma foutu la pression! Mdr]

Invité

Un truc de malade ? Oui elle avait raison complètement loufoque mais bon lui, il n’y pouvait rien !
Le vent se faisait de plus en plus violent et bientôt un bruit sourd annonça que le tonnerre s’approchait.
Max avait toujours détesté la foudre, déjà tout petit il se cachait sous la table attendant avec impatience que les éclairs partent loin de chez lui.
Maintenant que le photographe avait grandi, il s’abstenait de se cacher sous la table mais n’apprécié pas les soirées orageuses.
La commode bloquait fort heureusement bien la porte qui ne s’ouvrirait pas de si tôt.
Pendant ce temps, les deux jeunes gens « enfermés » dans l’hôtel paniquaient de plus en plus.
Non seulement car les évènements prenaient une tournure trop importante mais aussi car l’orage qui approchait été réellement très puissant.
L’énorme brouhaha que les éclairs produisaient été hallucinant !
Quelque chose qu’on espère n’entendre qu’une seule fois dans toute sa longue vie.

-Alors maintenant on fait qu…

Sa phrase ne fut même pas terminée que la commode tomba brutalement au sol dans un fracas d’enfer.
Les coups de vents du dehors étaient brutaux et dangereux, aussi Evy’ et Max furent contrait de sortir de là car dans le cas contraire, ils risqueraient leurs vies.
Le couloir était désert, tout les gens étaient enfermés dans leurs cachettes et ne daignaient pas sortir.
Dans leur énorme chance en ce jour, la foudre s’abattit sur divers coins de l’hôtel qui commençait avec facilité à se consumer.
Fallait vraiment croire qu’aujourd’hui était pas leur jour et très vite les flammes commencèrent à pointer le bout de leurs nez.
Les deux acolytes n’avaient pas complètement tout anticipé et Max et Evy semblaient tout aussi choqué l’un que l’autre.
Cette fois, ils mettaient réellement leurs vies en jeux et la situation n’était pas à prendre à la légère !
Dans les vitres à sécurité se trouvaient deux extincteurs et les deux jeunes gens s’en emparèrent.
La vapeur blanchâtre qui s’échappa des objets commença à apaiser le feux qui reculait un peu plus.
Être à l’intérieur de ce couloir était vraiment insupportable, la chaleur qui y régnait été insoutenable !
Max se sentait mal à l’aise et Evy semblait complètement desséchée, sur leurs fronts dégoulinaient de grosses gouttes de sueurs dues à la température.
Et une fois de plus la masse de gens imprudents refit surfasse emportant Evèlyna et Max avec eux vers la sortie.
Sans même le vouloir, les deux adultes se retrouvèrent dans le hall où tout le monde était effrayé par les flammes qui dansaient dans le Plaza Art.

[Excuse moi Evy' mais je voulais vraiment faire un peu avancer notre rp qui tournait trop en rond ^^]

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