Nostalgie quand tu nous tiens ... [ Pv Olivier ]

Olivier retira ses chaussures ainsi que ses chaussettes et mit un pied dans le sable chaud de la plage. Un grimace ainsi qu'au frisson le parcouru. Quelle sensation désagréable que de sentir des grins de sable sous ses pieds...Mais bon, il n'avait aucune envie de devoir secouer ses baskets pleines de sable quand il serait rentrer chez lui.

Le jeune homme regarda au loin la mer séchouer sur le rivage et un coup de vent ébourrifa ses cheveux qu'il s'empressa d'applatir légèrement. Il se mordit légèrement la tèvre, a présent replongé dans des souvenirs...

Ils étaient là, tout les quatres sur la plage en train de rire, de s'amuser. Il sentit une vague de joie l'envahire. Tout ses beaux souvenirs qui restaient gravés dans sa mémoire. Le coin de ses lèvres remuèrent un peu, mais pas assez pour former un de ses magnifiques sourires que seul ses amis avaient eu l'occasion de voir. Mais celui-ci disparut aussitôt...

Il se pinca les lèvres légèrement, la seule chose qu'il voulait réellement oublié était ça...Ce corps sans vie...Cet homme qu'ils avaient tués...Ca lui était inssuportable, mais il n'arrivait pas a ce sortir ça de la tête. Oublié lui était impossible.

Pourtany, Olivier se demandait si les autres y étaient parvenut, qui sait, si ils y arrivaient, lui aussi y parviendrait.

Son regard parcoura la plage de font en comble jusqu'a ce que ses yeux se fixe sur une silhouette étrangement familière...Même très famillière

Dans pas lent et imprécit, chancelant presque a cause de la désagréable sensation que le sable sous ses pieds produisait.
La silhouette se raprochait de plus en plus, et il pouvait distingué les formes de la jeune femme qui reconnu aussitôt. Il s'assit a ses coté et la regarda, aucune expression sur le visage. Il pencha la tête pour mieu la regarder et haussa les sourcils devant ce visage qu'il apréciait tant

-Hey, y a longtemps que t'es ici toute seule?

Camille restait plongé dans ses pensées, ce demandant ce qu'elle serait devenue si Ludwig, Olivier et Aby n'avait pas été là. Surement ne serait elle plus de ce monde, surement ce serait elle fait d'autres amis qui n'auraient pas compté autant à ses yeux, surement ne serait elle pas ici. C'est Aby qui leur avait proposé de venir habiter ici et ils avaient tous accepté. Elle souffla doucement sur sa mèche de cheveux rebelles qui tombait sur son visage puis rouvrit lentement les yeux, ayant peur de se retrouver devant le corps de cet homme.
Camille ne dormait plus, elle somnolait pour ne pas revoir ce visage, ce visage dont elle avait peur, ce visage qui l'a terrifié. Puis elle sursauta, sortant de ses pensées en entendant cette voix si famillière, elle tourna lentement la tête.
Aucun mot ne sortait de sa bouche, elle le regardait juste, un petit sourire au coin des lèvres s'étant formé. Elle souffla de nouveau mais cette fois ci pour exprimer son soulagement, le soulagement de ne plus se sentir seule.

- Quelques heures !

Elle savait qu'elle n'était pas obligée de parler beaucoup pour se faire comprendre car le ton de sa voix faisait tout pour elle. Elle exprimait son rerpoche de s'être retrouvé toute seule pendant un long moment et lui demandait aussi quand depuis quand il était arrivé. Elle tourna sa tête vers l'océan quand son portable se remit à sonner. Elle le sortit de sa poche et regarda la personne qui l'appellait, elle ne prit encore une fois pas la peine de décrocher, elle n'avait vraiment aucune envie de parler à la personne qui se trouvait à l'autre bout du fil, sa mère. Elle le rangea donc dans sa poche puis regarda au loin.

[hj : Sorry, j'ai eu beaucoup de boulot]

Olivier la regarda plongée dans ses pensés. Il savait a quoi elle pensait, comment elle voyait la situation. Cet accident était vraiment regrettable, mais on ne pouvait pas changer le passé et ça, Olivier avait du mal a se faire a cette idée, bien trop nostalgique. Après tout ce qu'il avait déjas subit, n'avait-il pas droit à un peu de bonheur? De pouvoir sourire sans avoir besoin de camouffler sa peine et son envie de vouloir en finir. Etait-ce si difficile que ça d'être heureux?

Le jeune homme sentit son estomac se contracter. Ca fesait déjas des heures qu'elle était là? Il se mit a regretter de ne pas être venu plus tôt. Dès que l'envie lui était venue de se balader sur le sable chaud de la plage. Il passa une main par dessus l'épaule de Camille et la ressera contre lui, pour lui montrer qu'il était là et qu'il ne la laisserait pas ici toute seul.

-Moi, je viens d'arrivé

Il sentit le portable de la jeune fille vibré a côté de lui, tout comme la main de la demoiselle entrer dans sa poche. Elle ne décorchait pas. Par conséquent, il était sur que c'était sa mère. Olivier tourna la tête vers la jeune fille et souffla sur son magnifique visage

-C'est elle? C'est ta mère c'est ça?

Le jeune homme n'attendait pas vraiment de réponse, juste un leger hochement de sa part serait suffisant. Il soutint son regard dans le sien et lui souria tendrement

-Pourquoi tu ne changes pas ton numéro de portable si elle n'arrête pas de t'appeller?

C'est ce qu'il avait fait quand il était partit, pour être sur qu'il ne pourait plus entendre la voix de son père qu'il trouvait si horrible...

Désolé je vais pas répondre souvent parce que je suis privée d'ordi --'

Elle souffla, puis baissa le regard, comment ne pas se sentir coupable, comment oublier ses pensées. C'est bien ce qu'elle essayait de faire mais elle n'y arrivait pas, elle avait vécu trop de choses pour avoir le courage d'oublier.
Elle esquissa un petit sourire quand Olivier passa sa main autour de son épaule, elle se sentait déjà mieux, ses meilleurs amis arrivaient toujours à lui redonner le sourire dans n'importe quel situation. Mais pourtant elle rebaissa la tête quand il se mit à parler de sa mère et son sourire s'effaça.
Elle ne leur a jamais avouer que sa mère n'était qu'une trainée et d'un petit mensonge sur son père, puis d'un petit mensonge sur sa mère puis d'un autre mensonge et encore d'un autre, il y a un moment où elle n'avait plus réussit à faire demi tour, à leur avouer tout simplement. Et le petit mensonge et devenu un gros mensonge. Elle souffla puis se mordit l'intérieur de la joue. Comment leur avouer? Comment faire pour leur dire qu'elle leur a menti, à eux, les personnes qui tiennent le plus à ses yeux.
Et puis soudain, elle repensa à ce jour où elle avait compris qu'Olivier se faisait battre par son père. Un voile de tristesse recouvrit ses yeux puis elle tourna son regard vers Olivier. Ca non plus elle n'avait jamais osé en parler, elle se disait que ce n'était pas ses affaires et elle ne voulait pas faire revivre de vieux souvenir à Olivier. A chaque fois qu'elle pensait à cette histoire, elle se disait sans cesse que les problèmes de son meilleur ami étaient plus grave que les siens, et ca la rassurait même si elle se sentait coupable de ne rien pouvoir faire à part être présente.

- C'est elle !

Elle se demanda alors pourquoi elle ne voulait pas changer de numéro. Puis elle souffla de nouveau et joignit ses mains. Elle savait pertinnement pourquoi elle ne voulait pas changer de numéro, elle voulait juste voir jusqu'où était capable sa mère pour elle.

- Disons que, j'aimerai savoir au bout de combien de temps elle va se lasser ! Dans combien de temps elle va oublier qu'elle a une fille ! Dans combien elle va penser que je suis morte.

Elle essayait de ne pas s'énerver, mais les sujets sensibles, la tracassait toujours. Elle sourit doucement à Olivier pour lui faire comprendre que ce n'était rien, qu'elle arriverait à avancer avec ce poids sur la conscience.
Elle posa une main sur son genou, puis posa sa tête sur son épaule.

- Tu sais où sont les autres ?

Elle s'inquiétait pour Aby et Ludwig, espérant qu'ils ne leur soient rien arrivée. Puis soudain elle sourit réellement à penser à une situation bizarre.