Brooke Parker Admin
Messages : 1622 Date d'inscription : 23/10/2007 Age : 30
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| Sujet: Intrigue n°1 Dim 10 Fév - 19:54 | |
| Encore un avis de tempête annoncé sur l’île de l’Espoir. Les bulletins météo prévoient des vents à 200 kilomètres, une mer déchaînée et des inondations sans précédents. Les climatologues et les météorologues sont des plus pessimistes. Il faut faire évacuer l’île de toute urgence. C’est une solution sage, mais un homme refuse de s’y plier. Le maire. Il rétorque que des dizaines de fois, des tempêtes ont été prévues et qu’elles n’avaient été en fait que de grosses averses. Pourquoi cette tempête là serait-elle vraiment une tempête? L’homme préfère se voiler la face en affirmant que d’une part, il ne faut pas céder à la panique et que d’autre part, faire évacuer l’île pendant plusieurs jours stopperait son économie, ce qui constituerait un gouffre financier trop important selon lui. Les scientifiques sont priés de garder le silence. Les graphiques, les images satellites et toutes les autres preuves de la catastrophe imminente sont placés en lieu sûr afin que la population ne soit pas informée. Alors la vie suit son cours. Les seules précautions que suggère la météo de la veille sont de ne pas se baigner et de sortir bien couvert dans les alentours de 15h00, heure à laquelle une petite pluie devrait tomber, accompagnée d’un léger vent. Les habitants ne changent rien à leurs habitudes. Certains vont faire une séance de shopping au centre commercial, d’autres flânent dans les rues piétonnes, quelques uns sirotent des cocktails sur le pont supérieur du paquebot. 15h17: Le soleil brille, tout est paisible. Puis soudain, des cris d’oiseaux. Des centaines de volatiles jaillissent de l’autre coté de l’île, derrière les grandes collines. Ils quittent l’île. Mais pourquoi? Ceux qui se posent cette question auront vite leur réponse. Du coté d’où venait les oiseaux, arrivent d’énormes nuages noirs qui envahissent le ciel et qui sont poussés par des vents si violents que les portes claquent, les fenêtres ouvertes se brisent. En quelques minutes, les mètres d’eau s’accumulent dans les rues étroites. Toutes les lignes sont coupées, les secours, sur le continent, ne peuvent être prévenus. En mer, les plus petits bateaux sont happés par les rouleaux que forment les vagues. Les plus gros résistent tant bien que mal. Les insulaires qui peuvent se réfugient dans les étages supérieurs. Malheureusement, un abri ou un radeau de fortune n’est pas toujours accessible. Alors ceux qui savent nager peuvent tenter de lutter contre le courant. Les autres se noient.Où qu’ils soient, quoi qu’ils fassent, les habitants de l’île de l’Espoir sont pris au piège.
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